Je ne peux m’empêcher de faire des liens logiques entre mes différents diagnostics, mon parcours d’errance médicale et mon vécu pré et post diagnostics.
Cette recherche de lien vient probablement du fait qu’on m’ait caché plus ou moins des diagnostics enfant, en tous cas des observations, et qu’elles aient également été cachées à ceux qui étaient sensés me suivre médicalement ou psychologiquement. Les choses cachées volontairement retardent les bons diagnostics, ancrent l’errance et le sentiment de ne pas être compris, cru ou écouté. Trouver des réponses, c’est ma façon d’exorciser l’injustice ressentie pour mieux avancer.Aussi, ma fille, qui se retrouve avec exactement tous mes maux médicaux (sans avoir eu la même enfance) et un diagnostic de TSA bien plus précoce limitant son errance, est une très grande motivation à rechercher des réponses et des solutions pour l’aider au mieux.Et enfin, les multiples échanges avec différents médecins m’ont confortée dans la théorie que la fibromyalgie pourrait être en réalité une conséquence de l’autisme, ou un ensemble de comorbidités et somatisations.C’est ainsi que je me suis lancée dans une enquête sur le lien possible entre la fibromyalgie et l’autisme.————- ————– —————— ———— ————– —————- ———– —————Voici donc quelques éléments, pistes et réflexions. J’ai modifié cet article que je trouvais incomplet et mal écrit/ construit, n’hésitez donc pas à le relire dans son entier.
1. FIBROMYALGIE Ici, ce que dit la HAS de la fibromyalgie de l’adulte- celle de l’enfant n’existant pas selon toutes les théories: has-sante- rapport d’orientation du syndrome fibromyalgique de l’adulte
(on y retrouve des « symptômes » qui peuvent faire penser au TSA et aux comorbidités qui peuvent l’accompagner- ou qui peuvent être tout simplement des symptômes d’un TSA non diagnostiqué, puisqu’ on ne fait pas faire de bilan TSA (ou TDAH ou dys) à quelqu’un à qui on diagnostique une fibromyalgie, ni même un bilan neuropsy d’ailleurs- du coup, pas de bilan, pas de diagnostic complet, pas de bilan, pas de corrélation non plus).
Il est admis, à quelques endroits (voir guide), qu’on ne peut clairement pas éliminer une fibromyalgie quand on découvre une autre « maladie » et vice et versa. Il n’y a donc pas de raison d’exclure un handicap ou un trouble neuro développemental. Analysons maintenant les tableaux 1 et 2, tirés du guide auquel je fais référence. Je commenterai sous chaque image.
Un petit tour vers les 100 symptômes de la fibromyalgie (la légende dit qu’on peut en avoir plusieurs mais pas forcément les même selon le fibromyalgique- fascinant, ça rappelle ce qui est dit pour les comorbidités ou comportement des autistes).
(Extrait du lien qui suit: « En matière d’autisme, une large partie des « comportements problèmes » ou « crises » peut être due à des douleurs et des pathologies somatiques mal repérées, faute de communication adéquate avec les personnes et de structuration de leur suivi médical. La Stratégie nationale pour l’Autisme au sein des troubles du neuro-développement 2018-2022 mentionne que « le système de santé n’est actuellement pas correctement organisé pour accueillir de manière adéquate les personnes et leur offrir un parcours de soins pertinents au regard de leur handicap ». Les mesures inscrites dans cette stratégie visent à la fois à répondre à des besoins spécifiques de l’autisme (notamment la difficile verbalisation de la douleur, la difficulté de réaliser certains actes techniques, etc. » (source CRA Champagne Ardenne).
Si vous êtes pointilleux, vous aurez noté que dans le lien de la Has, il est mentionné que parfois des patients fibromyalgiques ont des problèmes de communication de leur douleur… Et qu’on ne connait pas la cause des douleurs. En fait on devrait dire tout simplement qu’on a pas identifié la cause, la naissance de la « fibromyalgie ». Et on devrait avouer également que la fibromyalgie peut être juste un regroupement de comorbidités de l’autisme ou d’autres « pathologies » d’ailleurs- et que certains symptômes peuvent être soignés, et ainsi améliorer le confort de vie de la personne (comme avec les comorbidités du TSA, du coup ^^).
On pourrait aussi dire que la fibromyalgie est une comorbidité de l’autisme sinon.
D’autant que là encore, ça ressemble à un problème des TSA, ne pas réussir à communiquer sa douleur via la parole, comme les neurotypiques sont sensés le faire!
Peut être que comme pour les TSA, la douleur pourrait se « voir » par le comportement plutôt que s’entendre? (Comme on le constate sur le tableau si dessous: Comorbidités relatives aux troubles du spectre de l’autisme . je vous conseille de lire ce pdf qui nous vient du Canada! ).Et je vais finir sur le lien wiki (avec des sources à la fin) sur les comorbidités des TSA …(les comorbidités n’excluent pas un TSA- elles se retrouvent justement chez beaucoup d’entre nous et on remarquera avec un peu de temps et de bonne foi, que l’on y retrouve des symptômes dits « fibromyalgiques »).
3. La recherche scientifique Malheureusement, la recherche ne peut actuellement ni confirmer, ni infirmer cette théorie que je défends, forte de mon parcours (sur lequel je finirai) et des parcours que j’ai eu l’occasion d’observer chez d’autres personnes.
Mais il y a tout de même eu quelques tentatives de rapprochement entre TSA et fibromyalgie comme dans cette étude: « Adult Autism Subthreshold spectrum correlates to Post-traumatic Stress Disorder spectrum in patients with fibromyalgia »
Objectifs : La fibromyalgie (FM) est un trouble de plus en plus répandu qui montre généralement une évolution chronique et une réponse thérapeutique décevante dans laquelle les caractéristiques psychiatriques semblent jouer un rôle important. Plus récemment, la relation entre la FM et le trouble de stress post-traumatique (SSPT) a suscité un intérêt puisque plusieurs études ont démontré un taux plus élevé de SSPT, à la fois complets et partiels, et des symptômes du spectre de stress post-traumatique. Alors que la relation entre le fardeau plus élevé des symptômes autistiques et le SSPT est rapportée dans la littérature, la relation entre la FM et les symptômes du spectre autistique est encore inexplorée. Dans cette étude, nous avons étudié à la fois le spectre post-traumatique et autistique dans un échantillon de patients FM dans le but d’explorer les relations entre ces dimensions.
La conclusion penche en faveur d’une corrélation, mais il faudrait de nombreuses études pour en avoir la certitude. C’est au moins significatif que des médecins, chercheurs aient vu un lien possible et qu’ils aient constaté un manque d’exploration.
4. Les patients et leur expérience. Nous avons des questions ou témoignages de patients qui ont été diagnostiqués fibromyalgiques alors qu’ils sont TSA sur ce site anglais : « a place for autistic people and their families to meet like-minded people and share their experiences. » (le lien vous renvoie sur un fil de conversation, il vous appartient de fouiner pour en lire d’autres. La fibromyalgie est un sujet qui revient régulièrement).
Ici, un autre témoignage.
En France, le sujet semble encore un peu « tabou ». En effet, il est déjà difficile de faire oublier le courant psychanalytique qui a fait passer des tas de femmes TSA pour des hystériques ou qui ont reçu des diagnostics de troubles psychiatriques totalement erronés, alors rajouter la fibromyalgie par dessus… ça va être compliqué. J’ai réussi tout de même à en parler à quelques personnes du monde médical.
Durant mon diagnostic au CRA, nous avons discuté de la possibilité que mes douleurs, en partie, pourraient venir du fait d’une dyspraxie légère qui m’a obligée à m’entrainer et à forcer pour essayer de faire des choses comme sauter sur un pied, faire du vélo, lasser mes chaussures, écrire vite, couper avec des ciseaux etc… Des choses qui sont anecdotiques pour les autistes. Une dyspraxie pour moi, évoquée par ma mère quand je lui apprenais que Fille l’était très probablement d’après le psychomotricien. Il y a des documents sur ce sujet, la corrélation entre douleurs et dyspraxie n’est pas à démontrer. Sans cela, les soucis de motricité fines peuvent également expliquer certaines douleurs devenues chroniques.
Nous avons évoqué également le fait que mes blessures aient rarement été prises en compte et soignées durant l’enfance. Et que je continue à l’âge adulte à ne pas savoir quand et si je dois aller montrer une blessure à mon médecin, ou vivre avec en attendant que ça passe tout seul. J’ai donc eu des entorses, des tendinites, des contusions après des chutes, non soignées, non observées. Quand on a commencé à véritablement s’inquiéter de mon état, j’étais adolescente, je ne pouvais plus marcher, il était donc impossible d’ignorer le problème. Après un appareillage avec orthèse du genou, j’ai été suivie par un docteur en médecine fonctionnelle qui s’est occupée de ma rééducation.
Elle a constaté, une hyperlaxité, des tendinites « de la tête aux pieds », un trouble de la posture nécessitant des semelles… Elle a alerté ma mère qui n’a pas fait tout ce qu’elle aurait du faire. Je n’ai pas eu de semelles, mais le docteur a tout de même fait comprendre à ma mère que je devrais ne porter que des tennis type « running », et qu’il fallait me laisser marcher pieds nus le plus possible en intérieur. (Chose que ma mère ne supportait pas).
Il va sans dire que j’avais des troubles du sommeil depuis toujours, là aussi, la corrélation entre douleur et troubles du sommeil n’est plus à démontrer, des troubles intestinaux, anxieux, on m’a même diagnostiquée asthmatique allergique à 26 ans alors que depuis petite je me plaignais d’avoir du mal à respirer… Bref, tout un tas de choses pour lesquelles on ne m’a pas soignée dés le départ.
à 18 ans, la fibromyalgie a été évoquée par le docteur en médecine fonctionnelle qui constatait des crispations et un « verrouillage » de mes articulations. Je l’ai appris des années plus tard lors d’un diagnostic définitif à l’hôpital. Cette Docteure m’a suivie régulièrement et soignée jusqu’à mes 22 ans environ, elle est ensuite partie travailler ailleurs en me faisant promettre de ne jamais me laisser opérer les genoux.
Mon témoignage est là pour montrer que non, mes douleurs ne sont pas apparues adulte, comme par enchantement, que si je suis fibromyalgique, je le suis depuis l’enfance ou au moins l’adolescence. ça vient un peu contrarier toutes les hypothèses avancées par les uns et les autres sur cette « maladie douleurs chroniques » dans tous les cas. La suite n’a été que blessures et aggravations des douleurs et pour moi, quoi qu’en disent certains médecins, beaucoup de mes douleurs chroniques sont explicables. Et mon TSA ne peut pas en être dissocié. Ce n’est pas soit on est fibromyalgique, soit on est TSA, on peut être les deux, et à mon humble avis, la fibromyalgie est la conséquence de l’autisme et de l’environnement, mais ça reste un avis non scientifique, donc ça vaut ce que ça vaut ^^
Concernant ma fille, elle présente exactement tous les mêmes symptômes et a des douleurs similaires depuis la petite enfance , sans pour autant avoir eu le même environnement familial, elle a quand même été soumise au stress de cette société faite pour et par les neurotypiques (école, collège). Elle n’exprime que très peu ce qu’elle ressent devant les médecins, elle me le dit à moi d’abord, j’étais pareille petite, alors je sais que c’est à moi de le dire au médecin.
Et bien figurez vous que sa psychiatre du CRA, lorsque j’essayais de savoir s’il se pouvait que Fille soit également fibromyalgique comme moi, m’a répondue que pour elle, tous ces symptômes font partie du TSA et des comorbidités et que ça ne sert à rien de les séparer du lot…
5. CONCLUSION
à ce jour, rien ne permet de dissocier la fibromyalgie et ses nombreux symptômes du TSA, qui peut présenter des comorbidités communes à la fibromyalgie.
Pour être claire , je ne dis pas que la fibromyalgie n’existe pas, je dis qu’on enferme bien vite les gens (adultes) dans ce diagnostic sans creuser de tous les côtés, et qu’on ne fait pas évaluer ceci par une équipe pluridisciplinaire qui devrait inclure un bilan neuropsychiatrique sérieux (en tous les cas, c’était vrai à mon époque). Je dis également que quand le TSA est diagnostiqué, les douleurs ne sont pas dites « fibromyalgiques » mais somatiques et concomitantes. Il est donc possible que certains autistes soient fibromyalgiques sans le savoir, ou que des fibromyalgiques soient autistes sans le savoir. Tant que ce lien ne sera pas vérifié et établi, les soins seront très probablement mauvais d’un côté comme de l’autre, parce que pas adaptés!
Même si selon les dernières recherches, la fibromyalgie est considérée comme étant neuro-dégénérative et qu’on y a ajouté encore des critères paradoxaux entre eux, la plupart des médecins continuent de penser que les patientes atteintes sont des « hystériques »- ce qui n’est absolument pas un critère diagnostic valable ou pertinent quand on parle de sujets qui souffrent physiquement, pour lesquels la médecine n’a aucune réponse. La conduite de certains médecins vient gonfler la liste des traumatismes vécus par ces patientes et patients (oui, des hommes aussi sont atteints, peut être moins parce qu’on ne les qualifie pas aussi facilement d’hystériques, et qu’on cherche plus à comprendre pourquoi ils ont mal? Ou qu’ils se taisent pour rester « hommes » aux yeux de la société?) qui sont en général isolés et sans autres recours que la parole toute puissante du médecin poseur de diagnostic.
A mon avis, si on arrive pas à comprendre l’origine de la douleur fibromyalgique, c’est parce qu’on ne cherche pas au bon endroit et que les patients ont du mal à exprimer tout ce qu’ils devraient exprimer pour être parfaitement compris. Et ça pourrait très justement venir de nos difficultés de communication, y compris non verbale d’ailleurs., et donc du TSA.
Je ne dis pas non plus que tous les dits fibromyalgiques seraient diagnostiqués TSA (ou TDAH ou autres source de compensation) si on les bilantait- par contre, je suis à peu près convaincue qu’on ne cherche pas assez à comprendre la véritable cause de leurs douleurs, et que ça ne fait pas du bien au patient. Possible que ça explique les 2/3 des patients en dépression sévère.
J’ai été également informée par un médecin que de plus en plus de filles de femmes ayant reçu ce diagnostic, finissaient, à l’âge adulte, par recevoir le même diagnostic que leur mère. C’est à mon avis un arbre qui cache la forêt.
La réponse médicale à la fibromyalgie et aux TSA n’étant pas les même, il est important que des médecins se penchent un peu plus sur le sujet.
Pour la fibromyalgie, les traitements peuvent être lourds et dégradant, personnellement, ma chance aura été de n’en supporter aucun, sinon les antalgiques que je dois tout de même utiliser avec parcimonie car ils peuvent avoir des conséquences sur le foie. En fin de course, avec un peu de chance, une consultation douleur chronique orientera la prise en charge vers des méthodes qui permettent de supporter et de vivre « mieux » avec la douleur.
Pour l’autisme, la prise en charge passe par de la psychomotricité, de l’ergothérapie, de l’orthophonie, des antalgiques et un suivi psychologique s’il peut aider. De la mélatonine pour les troubles du sommeil, des bilans réguliers pour contrôler le fer, de la vitamine D etc… Une prise en compte des hyper-sensorialité, de la fatigabilité et du besoin de repos et exercices et puis des aménagements pour aider au mieux la personne à s’épanouir.
C’est beaucoup moins dégradant et surtout un peu plus aidant (en tous cas dans l’enfance). Apprendre à trouver des façons de faire les choses sans se faire mal, à accepter sa fatigabilité, à expliquer où on a mal… apprendre à doser ses efforts, connaître ses limites etc… Vous avouerez que c’est bien plus constructif que de se retrouver sous anti dépresseurs ou autres réponses médicamenteuses… pour des douleurs dont on ne nous explique jamais l’origine et qui permettent à certains médecins de nous dénigrer, voir de nous maltraiter psychologiquement un petit coup!
En conclusion: « Pouvons nous dissocier le TSA de la fibromyalgie? « .
Non, absolument pas. Par contre nous pouvons nous intéresser aux anglo-saxons chez qui le sujet est loin d’être le tabou qu’il est en France. 😉
Mise à jour le 5/06/2021: Il est avéré que les fibromyalgiques ont des troubles du sommeil et manquent de mélatonine… (comme les TSA donc, et les TDAH) Il est avéré depuis 2014 que la mélatonine améliore l’état douloureux des patients fibromyalgiques… En 2019 ils constatent une amélioration des douleurs et du sommeil chez les patients atteints de fibromyalgie… Et chose que j’ai hâte de montrer à ma toubib : »
Dès 1976, le Dr H.Moldofski, psychiatre canadien a démontré la possibilité de reproduire des symptômes fibromyalgiques par des épreuves de privation du sommeil chez l’homme sain volontaire. Selon lui, les sujets fibromyalgiques ont un sommeil entrecoupé de nombreux micro-éveils et cette hypervigilance nocturne cérébrale serait destructrice dans l’architecture du sommeil principalement au niveau du sommeil lent profond (stade 4 le stade réparateur).
Selon le Dr Moldofsky , ces anomalies ne sont pas dues à la douleur chronique mais en sont l’origine. Le sommeil n’a plus son rôle régénérateur.La fibromyalgie serait une sorte de « rhumatisme du sommeil ». »
Personnellement, depuis que mon dosage de mélatonine est passé (sur recommandation de mon médecin une fois qu’il a vérifié les études dont je lui ai fait part) à 10mg LP+5mg Immédiat, je souffre moins le soir, je dors hyper bien, je souffre très peu le matin comparé à avant…Les douleurs reprennent au fur et à mesure de la journée, mais sont plus supportables, moralement et physiquement. Il m’arrive encore d’avoir des insomnies malgré la prise de mélatonine, mais elles sont rares et correspondent aux interactions sociales « subies ». En effet, mon autisme ne semble pas avoir disparu en agissant sur mes douleurs- je suis juste un peu plus concentrée et vaque de longues heures à mes IR en me foutant de tout et en sifflotant :’) Je prends également de la CBD pour m’apaiser, ce sera le sujet d’un futur article 😉
Mise à jour le 19/06/2022: Un petit retour sur cet article pour vous dire que je suis maintenant à 20mg LP+ 5mg Immédiat. J’attire votre attention sur le dosage de la mélatonine, me concernant, je dois régulièrement le modifier. Je pense avoir trouvé le bon dosage, mais je l’ai augmenté en raison des douleurs qui revenaient de plus belles avec de nouveaux symptômes.
J’aide régulièrement des gens à trouver des débuts de solution pour leur sommeil (en les incitant à aborder le sujet avec leur médecin surtout) et je constate un sous dosage général qui n’a pas vraiment de raison scientifique. Pour en avoir parlé à des médecins, on a tout de même plus de 10 ans de recul sur des tas de gens très dosés en mélatonine pour leur trouble du sommeil, et aucun effet indésirable n’a été relevé. Aux USA elle est en vente libre à des prix raisonnables et abordables pour tous, il n’y a aucune raison de s’en priver.
Mise à jour 18/10/2024: Merci à l’internaute qui m’avait alertée, le diagnostic différentiel de la fibromyalgie a été demandé à la consultation douleurs chroniques, via mon suivi au CMP d’un an et post burn out. La fibromyalgie peut être confondue avec le SEDh, ou ils peuvent se cumuler (d’après la toubib de la consultation chronique-Cliquez pour plus de détails 😉).
Je suis donc SEDh () et le médecin de la consultation estime que je suis également fibromyalgique en plus. Le médecin spécialiste vers lequel elle m’a envoyée ne croit pas que je sois fibromyalgique du tout, ma kiné non plus, que je suis uniquement SEDh, et je pense qu’ils ont parfaitement raison!
La fibromyalgie est un diagnostic qui a été révisé ces dernières années, les critères ne sont plus les mêmes qu’à l’époque où l’on m’avait posé ce diagnostic… dans le même temps, le diagnostic SEDh a aussi été affiné et les médecins y sont de plus en plus sensibilisés (formés s’ils le veulent)… Il vous appartient donc, si vous êtes fibromyalgique, et diagnostiqué depuis plus de 10 ans, de demander un diagnostic différentiel, dans la mesure où vous êtes en échec thérapeutique et que vous vous retrouvez dans les descriptions faites du syndrome (qui est une maladie systémique en réalité, et je vous conseille vivement le site SED in France que je vous ai mis en lien).
J’espère que cette mise à jour en aidera quelques un(e)s 😉
Just_Autist.
22 Commentaires
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Merci pour cette mise au point. Pour ma part diagnostiquée TSA à 46 ans(personne n’y croit autour de moi, pour ma part je m’en doutais…) Et en proie à des douleurs inexpliquées qui me mènent droit vers un diagnostic de fibromyalgie. Ce qui est du à l’un, à l’autre… Comment savoir. Le plus difficile c’est de n’être pas prise au sérieux et de passer pour une tire au flanc… Y compris auprès de certains médecins. Que je n’hésite plus désormais à remettre à leur place…
Auteur
Il y a encore des tas de médecins qui jugent les gens diagnostiqués fibromyalgiques alors qu’il existe deux profils type, les hypo et les hyper. C’est facile de juger quand les idées sont arriérées et que la douleur n’est pas ressentie ^^ Il y a un lien douleur/ TSA quand on compense beaucoup, qu’on est anxieux et qu’on est crispé sans arrêt, qu’on force aussi des mouvements qu’on a du mal à faire- ajoutons à ça de petits tracas héréditaires ou de petites malformations et c’est la catastrophe sur le long terme. Quand on rentre dans le cercle des douleurs chroniques, on en sort plus et ce quelque soit notre volonté et les efforts fournis. reste les traitements que pour ma part je ne supporte absolument pas, et c’est tant mieux d’après ce que j’entends sur les conséquences.
Bonjour,
Votre article tombe à point nommé ! (En même temps quand tu tapes TSA et fibro dans la barre Google… x))
Ça fait plus d’un an qu’en regardant derrière moi et en analysant mon parcours je suspecte un TSA… mon médecin m’a fait un courrier dans ce sens pour que je me fasse ou non diagnostiquer. Je n’ai pas encore réussi à contacter de professionnel, je crains d’être prise pour une zinzin qui se cherche des problèmes… d’autant qu’en me basant sur la littérature, je retrouve aussi beaucoup de similitude avec mon frère et l’une de mes sœurs… et devinez qui m’a appelée il y a un mois pour me dire qu’elle a été diagnostiquée fibromyalgique et qui m’incite à me faire dépister au vue de mes propres antécédents…? Et votre article remet tout en relief et donne un coup de pied dans la fourmilière. Et si c’était vrai…? Je pense qu’il est temps pour moi de suivre ma première intuition et de me confronter au corps médical. Merci, je commence à me demander si je ne suis pas hypocondriaque ou atteinte d’un Munchausen 😐 maintenant, au moins, je sais que d’autres sont passés par des phases similaires.
Auteur
Yo!
Si ton médecin t’a fait un courrier dans ce sens c’est qu’il pense qu’il faut vérifier, fonce vers le bilan diagnostic. Tu peux appeler le CRA de ta région pour obtenir des noms de professionnels dans le libéral ou tout simplement passer par le CRA (c’est plus long, mais c’est le résultat qui compte).
Avec l’appui de ton médecin, non, tu ne passeras pas pour une « zinzin », mais on a tous eu cette crainte d’être mal jugés (et ça vient surtout des jugements des gens lambdas en général 😉 ).
Il n’est pas du tout rare qu’il y ait plusieurs TSA dans une même famille, c’est héréditaire et génétique 😉 Il n’y a plus qu’à prendre rdv 🙂 Courage!
Et bien et bien… Merci pour cette mise à jour…
Je comprends mieux…
Après avoir relu votre post sur l’insomnie (et ses liens), voilà beaucoup de réponses à mes nombreuses questions !
Je ne pensais pas avoir de vrais problèmes d’insomnies mais si on considère que devoir lire une à deux heures pour pouvoir s’endormir (depuis que j’ai arrêté le cannabis… 😁) et les réveils à trois heures du mat’ malgré la mélatonine (2 mg, en « libération lente »… ) même si moins nombreux, je comprends mieux d’où viennent ces douleurs et cet épuisement toujours présents malgré trois jours de télétravail semaine…
Je pensais que les pertes de mémoire et le manque de concentration venaient de dame Marie-Jeanne, mais c’est toujours là malgré tout après un an d’arrêt.
Je m’en veux énormément de devoir faire autant de siestes pour aller mieux (pourquoi, moi, je ne tiens pas? Pfffff….) mais en vous lisant, je me sens bien mieux…
Bref je vais arrêter de m’en vouloir, faire une grosse sieste (encore!) et demander à mon psych pour la dose de mélatonine… Je lui parlerai de votre post, cela pourrait peut-être aussi aider ses autres patients, qui sait…
Nb : Cette semaine a été le pire depuis très longtemps… Télétravail trois jours semaines (au lieu de cinq en confinement) et quand j’ai du faire mon deuxième jour en présentiel, insomnie totale et grosses douleurs ! Heureusement que je n’y suis pas allée finalement ! Prémonition? Ma maison serait ruinée si j’étais partie…
Faut dire que chez nous (Belgique), cette journée a été plus qu’horrible… Inondations catastrophiques, beaucoup de morts et de portés disparus, des maisons effondrées, jusqu’à 1,80m dans les rez de chaussée des habitations sur une grande partie de notre belle Wallonie!).
Heureusement que j’étais finalement en télétravail pour acheter une pompe en urgence (ouf, la nationale était encore praticable à 8h!) et pomper ma cave au fur et à mesure (j’ai beaucoup de chance! Ce n’était que la nappe phréatique chez moi… Et non un fleuve dans ma maison!)…sinon je n’aurais plus rien non plus… Mon insomnie a sauvé ma maison ! Comme quoi…
Mes pensées à tous les sinistrés !
En espérant sincèrement qu’ils retrouvent un jour le sommeil et qu’ils ne vivent pas trop longtemps comme nous…
Oui, oui, ça détruit !
En tout cas, encore merci pour vos textes qui ne cessent de me rebooster quand je suis au plus bas ! Vous m’épatez vraiment ! Fille a vraiment beaucoup de chance d’avoir une maman comme vous (et nous une bloggeuse comme vous 😉)
Mraouw, slurp à vous tous !
Moi, vais me recoucher… Pfiu…
Auteur
Merci pour le retour, et très bonne idée d’en parler à ton psych aussi! Le partage des informations permet souvent d’aider des patients, je partage moi même aux médecins que ça intéresse 😉
Bon courage à tous les sinistrés, effectivement, ceux de Belgique et d’Allemagne et prends bien soin de toi! 🙂
Merci depuis des années au fond de mois je sais tout ça. Cela fais du bien de l entendre…
Merci
Je ne suis ni diagnostique TSA ni Fibro
Enfin pour la Fibro j ai commence le parcours du combattant depuis six mois je ne peux plus travailler depuis 5 ans sauf par moment environ trois mois par an correctement 3 autres mois dans une souffrance absolue indétectable tout comme ma TSA j’ ai seulement une dame hollandaise qui m’a démasqué et je suis certains quel étais également 😀. je deprime beaucoup pour mes douleurs depuis 10 ans je me suis soignés entre guillemets avec l alcool et autres… ,Cela lutter contre mes insomnies, je perd mes boulots burn out et mes copines touts les cinq ans car je ne peux pas dormir a côté de quelque un tellement je fais des bonds dans mon lits au moindre bruit mon cerveau et toujours à l affût du danger alors que je ne suis pas peureux de nature… Content de trouver un article qui parle de tout mes symptômes
Auteur
La fibromyalgie est reconnue comme maladie neurodégénérative, elle est détectable, toutefois ça prend du temps comme il faut éliminer d’autres maladies avant le diagnostic. Concernant le TSA, il est peut être bien d’aller voir une psychiatre spécialisé ou de prendre contact avec un CRA pour vérifier ^^.
Et essayer la mélatonine peut être une bonne chose dans tous les cas 😉
Ceci pourrait éventuellement vous intéresser:
https://www.louvainmedical.be/fr/article/syndrome-dehlers-danlos-de-type-hypermobile-mise-au-point-des-signes-symptomes-et
La recherche avance… A petit pas mais au combien importants (et intéressants 😉)
Ps : Vivement le prochain dessin de Fille! 😻
Autre lien très intéressant ainsi que le site du professeur Hamonet et l’article scientifique de l’ULiège (CHU) cités dans celui-ci…
http://www.psychomedia.qc.ca/fibromyalgie/2018-04-01/syndrome-d-ehlers-danlos-confusion-diagnostique#:~:text=%C2%AB%20La%20fibromyalgie%20touche%20pr%C3%A9f%C3%A9rentiellement%20des,du%20Pr%20Hamonet%20d%C3%A9montre%20cette
Un lien est également soupçonné entre le Syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) avec le TSA…
L’avenir nous le dira…
Un prochain post ? 😇
Auteur
je valide car je suis pour le partage des connaissances et des avancées, mais on ne peut pas dire que ce soit une grande avancée en vérité ici… Et je ne sais pas si l’on doit systématiquement penser que les TSA ont Ehlers-Danlos plutôt qu’un ensemble de comorbidités. Je remarque qu’on veut beaucoup nous pousser vers ce diagnostic sur le web, or il y a beaucoup de comorbidités avec le TSA, Ehlers-Danlos n’est pas la plus répandue.
« D’autres comorbidités sont la douleur parfois intense, la fatigue chronique, les troubles psychologiques et psychiatriques voire l’autisme » Quand je lis ça je me dis que ça manque de sérieux. Cela dit, il est vrai qu’on nous conseille de faire un test génétique que mon médecin m’a déconseillée de faire, me disant que ce serait payant et que ça n’aurait aucune utilité pour ma santé au final. peut être que ce test génétique devrait être fait systématiquement pour les futurs diagnostics, afin d’éliminer tout doute, je ne sais pas.
Je ne ferai pas de post la dessus car je ne suis pas concernée et j’aurais bien du mal à parler de choses que je ne connais pas du tout…
Bonjour à vous!
Merci pour la publication.
Vous avez entièrement raison : cette référence n’est pas des plus sérieuses…. Sorry!
Autre lien bien plus intéressant, toujours dans un souci de partage :
« The Relationship between Autism and Ehlers-Danlos Syndromes/Hypermobility Spectrum Disorders », paru dans « Journal of personalized Médecine » :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7711487/
Nous apprenons chaque jour, j’adore 😋
Encore merci pour vos posts!
Auteur
Merci pour ce lien bien plus complet effectivement ^^’ En gros et encore une fois, des tas de gens non diagnostiqués correctement se retrouvent avec des sous diagnostics… Quand je lis ça: » La mesure de l’hypermobilité à l’œil nu, en particulier pour les articulations plus grosses comme les genoux et les coudes, peut facilement être sous-estimée pour les personnes se situant dans la plage de 11 à 13 °, entraînant des faux négatifs et des diagnostics manqués. Par conséquent, l’utilisation du goniomètre et des mesures répétées sont fortement recommandées. Pour les personnes qui répondent aux critères d’hypermobilité articulaire généralisée, elles doivent être référées à une clinique de génétique pour des tests génétiques et une évaluation plus approfondie de l’HCTD afin d’exclure des problèmes de santé plus graves. En outre,140 , 141 ]. »
La demande du CRA prend tout son sens… J’en parlerai à ma consultation anti douleur la semaine prochaine. J’avoue ne pas être motivée à creuser plus parce que mon errance diagnostique m’a beaucoup abimée psychologiquement, quelque part je préfère vivre dans un certain déni, même si je sais que c’est mal ^^ J’ai eu un diagnostic d’hyperlaxité petite, de nombreux accident, et vers mes 20 ans, mes articulations ont commencé à se « verrouiller »… Ma curiosité risque de me rattraper rapidement ^^’
Mais du coup, il semble au moins que les CRA s’inquiètent de pousser les diagnostics (plus que dans le libéral?).
Auteur
Y’a aussi une corrélation entre les sous diagnostics et notre difficulté à exprimer la douleur (et peut être au bon moment et à la bonne personne) et les questions qu’on ne nous pose pas comme on s’appuie sur ce que qui est visible… alors que ça ne l’est pas. Je ne sais pas si tu avais lu: https://autism-squad.fr/bien-etre/tsa-cachez-cette-douleur-quils-ne-veulent-surtout-pas-voir/
Bonjour personnellement j’ai été diagnostiquée fibromyalgie il y a 9 ans et on se demande si ma fille de 15 ans maintenant ne serai pas Asperger c’est en fesant des recherches sur internet que je viens de voir votre article hyper intéressant et je me reconnais également dans votre propre description( et m interroge également sur mon cas depuis quelques années le problème étant de trouver un bon médecin ce qui est de plus en plus difficile pourriez vous me renseigner sur le parcours de diagnostic reconnaissance…. merci
Je me suis permis de rejoindre votre page Facebook Angélique 33 ans
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On se parle sur Discord à présent. N’hésitez pas à nous solliciter comme Angélique, on répond toujours présent!
Bonjour, mon fils est TSA et semble être fibromyalgique au point de ne plus pouvoir écarter les bras ni monter une seule marche d’escalier. Je pense qu’il a également le SED. Une question à ceux qui sont concernés : Avez vous trouvé un traitement qui vous aide à aller un peu mieux ?
Merci d’avance pour vos informations.
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Bonjour Pat, perso je n’ai pas de traitement pour le moment car je ne les supporte pas mais il y a les antidouleurs qui peuvent être prescrits par le médecin qui pose les diagnostics.
Ensuite il existe des alternatives comme prendre certains compléments alimentaires qui peuvent améliorer des comorbidités (on peut avoir des carences, notamment en fer, Oméga3, vitamines, magnésium il convient de demander au médecin de vérifier ça régulièrement et de combler les manques- par exemple, la prise de vitamine D prescrite par le médecin en traitement mensuel d’entretien améliore notre état général, la prise de mélatonine améliore le sommeil) et pour les majeurs- mais certains parents aident leurs enfants TSA avec, ainsi que certains médecins dans d’autres pays (ou chez nous pour les épileptiques) les huiles de CBD/ CBG sont très intéressantes quand elles sont bien dosées. J’ai du recul sur le CBG, cela m’aide pas mal à gérer mes douleurs et à mieux dormir. Mais ce sont des alternatives, et quoi qu’il arrive, il faut que le médecin pose les diagnostics et que vous lui demandiez ce qu’il en pense avant de tester ^^. Veillez à ce qu’il s’hydrate suffisamment également.
Bonjour, merci pour votre article, je suis un homme de 41 ans et diagnostiqué fibromylagie depuis 2 ans. Ma condition physique s’est considérablement dégradée suite à un changement de poste en 2016, je ne m’en apercevais pas mais je forçais énormément pour paraître à la hauteur et surtout j’étais beaucoup plus sollicité et exposé auprès des collègues (mails téléphone) qu’avec mon poste précédent (dans la même entreprise).
Je cherche tellement à savoir pourquoi mon corps déclenche ces douleurs, particulièrement lorsque je sors de ma zone de confort, que j’en viens à me demander si je peux présenter une forme d’autisme, ce qui ne me dérangerait pas du tout, au contraire je comprendrais beaucoup de chose, mais en même temps comme beaucoup je ne veux rien m’inventer.
Je me retrouve dans beaucoup de traits de caractère d’autres autistes et pour avoir fait 2 évaluations rapidement sur internet j’ai eu à chaque fois plus de la moitié des scores pour valider le test, mais je ne suis bien évidemment pas officiellement diagnostiqué pour autant.
Voilà donc je pense que le mieux serait de demander un test mais c’est vrai que c’est pas facile avec ces douleurs chroniques, personnellement je manque beaucoup de motivation et la prise de Laroxyl (25mg par jour) depuis 2 ans ne m’apporte pas grand chose de plus si ce n’est une relative stabilité de l’humeur et quelques douleurs neuropathiques en moins.
Merci de m’avoir lu et à bientôt
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Bonjour, je comprends bien ta situation… Le centre des douleurs chroniques pour diagnostic différentiel éventuel serait une bonne idée également- et soumettre la possibilité d’un TSA peut se faire auprès du médecin généraliste, d’un psy spécialisé- ne pas hésiter à contacter le CRA (Centre de Ressource Autisme) afin d avoir des noms de professionnels spécialisés dans les TSA et TDAh ^^
Tiens nous au courant!
Bonjour, je suis ravie d être tombée sur vous parce que j ai observé qu il y avait un cabinet qui proposait des gilets pour les personnes autistes mais que ça marchait bien pour les fibromyalgiques (je suis fibromyalgique Neuroatypique burn out et test WAIS ok bilan hétérogène sur adaptation.. Je suis une sentinelle, les odeurs que personne ne sent, les micro bruits que personne n entends (exemple un petit caillou roue arrière droite, vitres fermées, ma famille dans la voiture avec un fond de musique); hyperacousie validée ORL , j ai fait arrêter la voiture et j ai enlevé le petit caillou. J avais lu un article sur le fait que la médiation par l’animal, c’était pour le chien aidait les autistes et les fibromyalgiques. Je me tordais souvent la cheville enfant surtout collège et lycée. Je devais faire de l orthoptie mais je n y suis allée que 2 fois, Quant j étais enfant, je me blessais et pour exemple un bâton d’arbuste dans le genou après une chute à vélo, j ai enlevé le morceau de bois et je suis allée me désinfecter, j ai juste dit à mes parents que ma roue de vélo était voilé. Je ne parviens jamais à savoir si je suis malade si je n ai pas de signes extérieurs comme toux etc …Vous confirmez les liens que j avais constaté et qui m intriguaient,je vous remercie de votre travail belle journée
Si le ❤️ vous en dit n’hésitez pas à m écrire ‘
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Bonjour Nathalie, ton message me fait penser que je devrais mettre à disposition un mail de contact pour les gens qui en auraient besoin… Je vais réfléchir à la question. Je passe une période difficile en ce moment niveau santé, la fatigue m’a pas mal mise en retard dans tout ce que j’entreprends! Pardon pour ma réponse tardive donc.
Depuis cet article, j’ai été diagnostiquée SEDh (avec hyperlaxité articulaire donc), on m’a prescrit des vêtements compressifs, je fais de la kiné,j’apprends le pacing et à gérer mes douleurs chroniques au quotidien avec des aménagements ou de petits changements de vie… La fibromyalgie a été « distribuée » durant quelques années à des gens qui ne l’étaient pas vraiment, mais dont on retrouvait des similitudes avec les fibromyalgies, sauf que les prises en charge ne fonctionnent pas, évidemment… puisqu’elles ne sont pas adéquates.
Donc, si tu te retrouves dans l’autisme, sache que le SEDh, qui a été souvent confondu avec la fibromyalgie, est assez courant pour les autistes 😉 Et qu’à priori on peut même cumuler les trois!
Cordialement!